Vous souffrez d'endométriose ?
Vous vous interrogez sur la maladie ? 
Vous n'êtes pas seule... !
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Endométriose

L'endométriose est une pathologie gynécologique fréquente. En Belgique, elle touche plus d'un demi-million de femmes, de l'adolescence à la ménopause.

Le centre de l'utérus est tapissé par une membrane appelée l'endomètre qui s'évacue naturellement pendant les règles, si la patiente n'est pas enceinte. 

Dans le cas de l'endométriose, des petites parties de l'endomètre peuvent prendre un chemin inverse, remonter dans l'utérus et les trompes pour se fixer sur les organes pelviens, comme les ovaire, les trompes, l'intestin, la vessie, le péritoine, etc...
Les symptômes peuvent être variables, et en général, constitués par :
  • Des douleurs pelviennes majeures, plus importantes en période de menstruations.
  • Des saignements gynécologiques abondants.
  • De l'infertilité.
  • Des plaintes plus spécifiques, en fonction du site atteint ( douleur à la défécation, douleur à la vidange de la vessie, ...).
L'identifier prend en moyenne entre 7 et 10 ans, période pendant laquelle la maladie évolue vers des formes plus sévères. Ce retard doit absolument être réduit pour que les patientes souffrent moins et que les lésions soient plus faciles à traiter.

Son diagnostic repose, dans un premier temps, sur une étape essentielle : visualiser les lésions d'endométriose, soit par échographie, soit par IRM. Il faut cependant savoir qu'il s'agit d'une imagerie complexe et particulière devant être pratiquée par des médecins spécialisés.

Les examens doivent donc être proposés de façon pertinente, réalisés dans des centres experts, interpretés par des professionnels impliqués et expérimentés. Cela permettra de faire face à une errance diagnostique dont de nombreuses femmes ont souffert jusqu'à présent.

Dans cette perspective, notre Centre s'est doté d'un nouvel outil : l'Imagerie de fusion. Elle permet d'étudier de façon simultanée et dynamique l'IRM et l'échographie.

Vidéo d'un kyste ovarien, illustrant le principe d'un examen en fusion

A gauche, l’IRM 3D ayant été réalisée quelques jours auparavant. A droite, l’échographie en direct. Le système de fusion permet de voir les mêmes plans de coupes au même moment , parfaitement synchronisés.

Vidéo d'un utérus normal, illustrant le principe d'un examen en fusion

A gauche, l’IRM 3D ayant été réalisée quelques jours auparavant. A droite, l’échographie en direct. Le système de fusion permet de voir les mêmes plans de coupes au même moment, parfaitement synchronisés

IRM montrant une lésion de petite taille sur le sigmoide.
Echographie montrant une image figée du nodule d'endométriose.

Vidéo : imagerie de fusion entre I'lRM 3D et l'échographie,
permettant de bien visualiser Ie nodule.

Grâce à ce dispositif, on exploite les points forts de chaque technique en atténuant leurs points faibles. En effet, il faut savoir que l'aspect de l'endométriose est différent en IRM et en échographie.

Ce système permet donc d'obtenir un maximum d'informations pour un diagnostic précis et optimal de l'endométriose.